1ère étape : Le Puy-en-Velay - Pradelles

Lundi matin, Larajasse, 8 heures : tout le monde est à l'heure au rendez-vous !
L'envie d'en découdre est bien présente et nous ne savons pas trop à quoi nous attendre au niveau des sentiers... Allons-nous devoir porter le vélo sur des kilomètres? Sur internet, nous n'avons trouvé aucune trace de personnes ayant fait la Regordane à VTT... "On verra bien !"
En tous cas, la bonne nouvelle, c'est que la météo annonce beau temps pour toute la semaine !

Nous sommes finalement 6 joyeux lurons à partir :
- Max, l'instigateur de la semaine, le seul d'entre nous à avoir entendu parler de la Voie Regordane.
- Jo, qui arrive ce lundi matin en boitant (il s'est refait mal au foot la veille !)
- Seb (dit Grand Seb), qui n'a pas oublié sa boite de rustines et ses chambres à air dans son sac (il en aura besoin...)
- Nico, qui stresse depuis un mois pour ses genoux, arrive le lundi matin avec de belles bandelettes blanches.
- Marco, qui s'est réveillé 3 semaines avant le départ pour échanger une astreinte afin de pouvoir venir.
- Moi, motivé comme jamais, avec mon appareil photo et ma montre GPS...

Après un rapide trajet jusqu'au Puy (merci à Michel et Claude pour le trajet) , nous allons acheter nos 5 créanciales qui nous serviront pour le dernier hébergement à Saint-Gilles. Marco n'en a pas besoin car il rentre en train le vendredi...

L'heure du départ a sonné, nous traversons rapidement Le Puy, bien guidés par les montres GPS. Le chemin s'élève rapidement, puis se transforme en sentier, puis devient infranchissable sur quelques mètres, Nico pense que "ça passe !", il n'est cependant pas redescendu pour essayer de la refaire, comme il fait à l'entrainement...Point de découragement, une belle vue s'offre à nous sur le Puy, puis nous continuons au Sud, avec la chaîne de puy qui se dévoile sur notre gauche.

Une deuxième montée impossible nous attend après le village de Tarreyres, un peu plus longue que la précédente, mais ce sera la dernière de cette première étape. (Cette portion peut être évitée en rejoignant Solignac par la route puis Coucouron par la route).
On poursuit vers le Sud en traversant des champs de lentillles, spécialité du Puy, pour arriver sur Costaros, où Nico connait une bonne adresse.

Des gens au bar se moquent de nous quand on leur dit qu'on va jusqu'à la mer. "Vous êtes partis du Puy ce matin, ah ah  ah ! et ben vous êtes pas encore arrivés !". Je suis obligé de retenir Max qui veut déjà se battre. Non je déconne. On ne se la ramène pas mais on n'en pense pas moins...







Après un repas fameux, à part le dessert (fruits alors que les tables derrière nous ont une glace, vanille - fraise en plus !), nous repartons pour Pradelles, toujours direction le Sud, pour traverser les villages de Landos, la Sauvetat, puis un long plateau, magnifique !

On fait un arrêt "photo retardateur", on resserre la roue de Max qui guidonnait pas mal ("C'est normal ce bruit?") et on repart, avec une belle montée avant de redescendre sur Pradelles.

 On boit un coup à la Brasserie du Musée où l'on rencontre un groupe d'anciens cyclistes qui venaient de Mont de Marsan. On s'installe ensuite au gite de la Brasserie du Musée, les VTT dans la cave et nous au dernier étage. Un petit tour dans Pradelles, une bonne bouffe avec une peau de canard succulente, une tarte au citron des grands jours et une bonne nuit pour être prêts le lendemain pour l'étape la plus dure de la semaine.