lundi 20 juin 2011

5ème étape : Russan - Saint-Gilles

Voici déjà la dernière étape de la voie Regordane, même si une étape supplémentaire est prévue le lendemain pour rejoindre le Grau du Roi. Aujourd'hui c'est donc la direction de Saint-Gilles que nous prenons !









La Regordane s'arrête ici pour Marco qui prend le train à Nîmes en milieu de matinée. Il nous quitte dès le début de l'étape après la traversée du Gardon pour passer par la route afin d'économiser un peu de temps. Snif !





Nous poursuivons notre chemin sans lui en traversant la garrigue située proche d'un camp militaire, puis nous doublons les marcheurs rencontrés la veille sur un passage assez technique. Chacun s'applique pour ne pas poser le pied par terre ! Après une petite erreur d'orientation vite corrigée grâce à nos montres GPS, nous traversons le village de la Calmette.





Une zone de travaux nous oblige à prendre un bout de route nationale pas très agréable, puis après une pause barre de céréales pour permettre à Nico de manger (à l'ombre, grosse chaleur), nous retrouvons le GR700 et traversons une Cédraie composée de cèdres (original !) centenaires  (moins original !).


Max fait la course avec un gecco, puis nous admirons le travail d'orfèvres des poseurs de pierres avant d'arriver sur la tour Magne, qui surplombe Nîmes.











Un petit arrêt et une descente plus tard, nous sommes 5 clampins à traverser Nîmes en VTT. On rencontre un type sympa qui s'intéresse à notre expédition, il est accompagnateur de VTT et connaît notre parcours sur le bout des doigts. Il nous fait passer sa carte de visite pour qu'on le contacte ultérieurement. (Serait-il en manque de clients?).






Nous continuons en longeant les arènes, puis le stade des Costières, puis une longue portion de route. Nous ne sommes pas mécontents de quitter cette route pour un chemin plus agréable au milieu des coquelicots, et nous trouvons un coin à l'ombre pour manger notre maigre pique-nique.











On repart ensuite sous une chaleur étouffante toujours au milieu des vignes du domaine des Costières de Nîmes.






On s'arrête boire un coup à Générac, puis l'on termine une fois de plus en mode contre-la-montre jusqu'à Saint-Gilles.






C'est avec un petit pincement au coeur que nous prenons les photos souvenirs devant l'Abbatiale de Saint-Gilles (et aussi une pensée pour Marco...)




On s'installe ensuite à l'hébergement pèlerin, bien accueillis par un couple d'hospitaliers. Nous montrons "pattes blanches" avec nos créanciales achetées au Puy en début de semaine. Pour la petite histoire, Saint-Gilles se trouve sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle qui part de la ville d'Arles.

Pas larges les lits du haut, et sans barrières !



Nous profitons de nos créanciales pour aller visiter l'abbatiale et la crypte (rapidement, faut pas exagérer quand même !). Nous faisons ensuite un petit tour dans Saint-Gilles, porte de la Camargue, une ville un peu fantôme, où l'on se sent vite mal à l'aise (et vite regardés de travers !).







Nous mangeons le soir à l'Auberge des Pèlerins en compagnie de plusieurs randonneurs qui sont tous sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Je mange à côté d'une personne qui partait pour plusieurs mois et qui venait de se faire voler son portable dans les rues de Saint-Gilles, quelle galère !





On se régale et on se ressert... (on n'ose pas se resservir une troisième fois par pure politesse). Le chef nous dit qu'il vaut mieux nous avoir en photo qu'en pension et nous avoue qu'il stresse toujours un peu pour les quantités lorsqu'il y a des VTTistes (et en plus des jeunes). Pas de soucis pour nous en tous cas, c'était parfait!




On observe ensuite un gecco sur la façade de l'auberge. D'après les randonneurs du coin, c'est un bon signe, la maison est protégée. Les hospitaliers entonnent ensuite le chant du chemin de Saint-Jacques.
Pour terminer la soirée, on cherche le lapin sur la façade de l'Abbatiale, glissé ici subtilement par un apprenti de l'époque (surnommé le lapin). Saurez-vous le retrouver sur la photo de droite?

On se couche ensuite en compagnie des hospitaliers qui passent la nuit avec nous. Au bout de 10 minutes de silence absolu, Nico "se réveille" et s'exclame "Max, c'est les endormis les bestioles de la Réunion!", nom qu'il n'arrivait pas à retrouver lors du repas. "ouai, ouai chut" répondra Max... On est tous mort de rire, en silence !

La nuit se poursuit finalement au son des ronflements et du portable de Jo qui n'a plus de batterie...

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