Après cette première émotion, et le souvenir de la victoire de Porto en finale de la Ligue Europa la veille, nous voilà repartis pour une étape plus facile que les précédentes. Cependant, c'est une première montée raide qui nous attend pour rejoindre le GR700 (par Sauvagnac), et sans échauffement, celle-ci nous a fait bien mal aux jambes. S'en suit une belle descente en sous-bois par le chemin de la transhumance, avant de longer le Pôle Mécanique (circuit automobile d'Alès).
La traversée d'Alès est relativement agréable et emprunte une longue voie verte. On ne s'attarde pas et on se dirige vers le Sud. Un joyeux luron nous salue au son de sa trompette sur son balcon. Les paysages changent totalement, on traverse la campagne au milieu des vignes, des oliviers et de quelques escaliers...
Le magnifique village de Vézénobres s'offre à nous. On fait un long arrêt à la table d'orientation, en plein cagnard, puis on décide de repartir pour s'arrêter manger dans le prochain village.
Marco et moi laissons partir les autres devant, puis nous commençons la descente de Vézénobres. On ne voit toujours pas les autres, on commence à douter, puis le téléphone sonne... Ils se sont finalement arrêtés dans un resto à Vézénobres. Après avoir un petit peu râlé (juste ce qu'il faut...), on fait demi tour et on se tape "le mur" pour remonter à Vézénobres. C'est finalement sans aucun regret car le resto choisi était parfait, et les photos du centre de Vézénobres sont pas mal non plus !
Au moment de repartir, Marco est à plat ! Une réparation rapide et nous voilà en route pour Russan. On refait la descente de Vézénobres puis on prend un sentier qui respire l'odeur du serpent ! On n'entendra plusieurs fois des bruits suspects mais nous n'en verrons pas... On traverse le village de Ners, puis des vignes, et encore des vignes, puis Moussac (MousSAC ! comme dirait Jo).
On arrive enfin à Saint-Chaptes, en mode contre la montre! Heureusement que le cardiologue de Jo lui a dit de ne peut faire de fractionné!
C'est ici que Seb prendra définitivement la tête du classement des crevaisons pour ne plus la quitter!
On traverse encore des vignes, et une dernière montée dans Aubarne nous permet de rejoindre Russan et le gîte des Figourières.
Le point de vue vaut vraiment le coup d’œil (et devrait être indiqué sur le topoguide tellement c'est proche du GR700).
Après une descente technique, nous sommes 4 à choisir l'option baignade dans le Gardon, à moins d'1 km du gîte ! Paradoxalement, l'eau est bien plus chaude que la veille et l'avant-veille.
On termine la soirée par un repas agréable avec un groupe de randonneurs. On "ravage" le plateau de fromage car il manquait quelques étages au plat de lasagnes... le gîte de Villefort nous paraît bien loin ! Ceci dit, le repas était très bon, mention particulière pour l'échantillon de crème brûlé (je prendrai de ça !)... Les randonneurs font comme nous la voie Regordane (mais à pied). Ils terminent le lendemain à Nîmes avec une visite de la ville sur 2 jours. On partage notre expérience et nous nous rendons compte qu'eux aussi se sont perdus au château de Portes, ils ont pris le même chemin que Jo quand on l'attendait pour manger. Au vu de leurs photos et de leur récit, ils ont l'air de mieux connaître les fleurs que nous. En même temps c'est pas très dur ! N'est-ce pas Narcisse (prononcé Narciiiisse!)? Il y avait également 2 autres personnes en VTT au gîte, ils avaient fait le chemin de Stevenson (GR70). Nous n'aurons pas le temps de leur parler (il n'ont pas mangé avec nous), dommage, j'aurais bien aimé savoir ce que ça donne en VTT !
Nous allons ensuite nous coucher avec 58km dans les pattes, 700m de dénivelé positif seulement, et des souvenirs pleins la tête. Une bien belle journée encore !
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